L’outil pour lutter contre les violences entre étudiantes et enseignants
Nous Toutes Upec a développé, avec le soutien de l’Upec, la ville de Paris, En avant Toutes et la CPED, un outil de prévention à destination des étudiantes et enseignants.

Je n’ai rien vu venir
« Je ne comprends pas »
« Je me sens si mal »
Elle est majeure
« Vous étiez d’accord, non ? »
« C’est une relation consentie »
« Cela ne concerne pas l’Université »

Le projet
Oui, les violences sexistes et sexuelles existent dans tous les milieux, sur toutes les structures, sur tout type de victimes et par tout type d’agresseurs.
A l’Université, ont lieu des campagnes de prévention sur les violences entre étudiant·e·s, de plus en plus d’associations étudiantes sont formées ou poussées à être formé sur les violences sexistes et sexuelles.
Mais qu’en est-il des violences entre enseignants et étudiantes ?
Aucune campagne de prévention, pas de formation du personnels enseignants et administratifs et des violences sous évaluées voir niées.
C’est à partir de ce constat et de témoignages de victimes, avec l’appuie d’étudiantes et d’enseignantes que nous avons décidé de créer un outil qui nous permettrait de sensibiliser les étudiantes et les enseignants.
A partir de quel instant, la relation académique entre un enseignant et une étudiante dérive t-elle en une relation pouvant devenir toxique voire dangereuse ?
Céder n’est pas consentir
Quand il y a un lien de subordination, une relation d’autorité et un effet d’admiration, le consentement libre et éclairé est impossible.
Lorsque le lien entre enseignant et étudiante sort du registre académique, il peut devenir un frein à ta réussite et menacer ton intégrité physique et psychique.
Parfois, tu penses avoir donné ton accord mais l’emprise a pour effet d’annihiler le consentement.
Consentement et emprise
Derrière la notion d’emprise, il y a la notion de consentement. Une personne sous emprise est conditionnée. Elle n’a plus les moyens de dire non.
Marie-France Hirigoyen
L’emprise, c’est la prise de possession d’un individu sur un autre dans le cadre d’une relation conjugale, professionnelle, familiale ou académique. Une prise de possession qui s’installe de manière progressive et implacable, souvent sans que la personne puisse s’en apercevoir.
Il s’agit d’une conduite d’emprise qui instrumentalise autrui voire le détruit et qui disqualifie l’autre comme être humain. Cette conduite ne tient pas compte de la distance qui existe entre un enseignant et une étudiante. Le processus de cette emprise prend plusieurs visages que vous retrouverez sur le verso du SafeProf.
La responsabilité de l’Université
Les violences entre enseignants et étudiantes sont une réalité et l’Université a sa part de responsabilité. Dans la mesure où l’étudiante s’inscrit dans un parcours pédagogique, service rendu par l’Université et où ce parcours pédagogique se retrouve perturbé voire arrêté à cause d’un agent ayant un lien académique sur cette jeune personne, il est du devoir de l’Université de protéger la victime en lui assurant des études sereines et en toute sécurité.
Trouver de l’aide
Dans ton université auprès d’une association ou de la cellule de prise en charge des violences sexistes et sexuelles.
Université Paris-est Créteil
soutien & Conseil
Association Nous Toutes Upec
noustoutesupec94@gmail.comécoute & Accompagnement
Cellule Stop Violences Upec
stop-violences@u-pec.fr
En Ile-de-France,
L’association Elle’s Imaginen’t, en collaboration avec la Maison des initiatives étudiantes de Paris propose un accompagnement psychologique et juridique.
– Le mardi de 15h à 19h
MIE, 76bis rue de Rennes, 75006 Paris
– Le jeudi de 14h à 18h
MIE, 50 rue des Tournelles, 75003 Paris
Possibilité de rendez-vous sur celluledecoute@ellesimaginent.fr.
Nationale
Tchat anonyme avec des professionnels destiné aux jeunes > https://commentonsaime.fr
Numéro d’écoute pour les femmes victimes de violences : 3919